Municipales à Nantes. Lutte ouvrière part en campagne02/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/Capture_decran_de_2020-02-02_22-11-07.png.420x236_q85_box-0%2C27%2C908%2C537_crop_detail.jpg

Article de presse

Ouest-France Nantes

Municipales à Nantes. Lutte ouvrière part en campagne

Illustration - Municipales à Nantes. Lutte ouvrière part en campagne

Ce samedi 1er février, à Nantes, une partie seulement des 69 colistiers de la liste Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs s’est retrouvée à la Manu pour faire un point avant de mener campagne. L’occasion de présenter les cinq premiers noms de la liste.

Nicolas Bazille, 44 ans, cheminot, a été choisi comme tête de liste. « J’ai été candidat en 2014, en deuxième place sur la liste LO conduite par Hélène Defrance, puis aux législatives de 2017, aux européennes de 2019, énumère-t-il. Je suis représentant du personnel à la gare de Nantes, où je travaille. Je renseigne les voyageurs et j’assure leur sécurité lors de l’accès au train. »

Hélène Defrance, 70 ans, enseignante retraitée, prend la deuxième place. Elle a été conseillère municipale de 2001 à 2008. « Notre liste avait fait plus de 5 %. J’ai été la seule élue de la liste Lutte ouvrière et même la seule réelle opposante à Jean-Marc Ayrault », plastronne Hélène Defrance, faisant fi de l’opposition de droite. LO n’a plus d’élu au conseil municipal de Nantes depuis.

Les trois noms à suivre sont Stéphane Pellegrini, 50 ans, postier ; Hélène Dolidon, 42 ans, ingénieure travaux publics de l’État ; Pascal Déau, 58 ans, chaudronnier. Pour le reste, il faudra attendre lundi 10 février : « Notre liste est complète, il y a même du rab, mais nous ne la dévoilerons qu’au moment où nous la déposerons à la préfecture. »

 

Instaurer « une démocratie des travailleurs à la mairie »

Maintenant, place à la campagne : « Nous avons des idées, un programme. Dans l’immédiat, nous allons faire une campagne de terrain, nous faire entendre dans notre environnement, dans les quartiers, sur les marchés, où nous allons tracter, ou dans nos lieux de travail. Nous avons un temps fort, une réunion publique, jeudi 13 février, à 20 h 30, à la Manu », indique Nicolas Bazille.

 

Hélène Defranceembraye : « Nous voulons être au plus proche des problèmes des gens, agir par exemple sur les questions du logement. Nous voulons des décisions concrètes : je pense à ces HLM où l’on demande depuis des années à faire du double vitrage et où l’on n’est pas entendu… Pour cela, il faudra des luttes et des bagarres. »

Nicolas Bazille insiste : « Nous pensons au camp des travailleurs, avec ou sans papier. Nous voulons une démocratie des travailleurs dans les mairies. Il faut l’appui des gens des quartiers. Nous ne ferons pas la lutte tout seuls. »

 

Dans la foulée du mouvement pour la défense des retraites

Les colistiers LO entendent surfer sur la mobilisation pour la défense des retraites, démarrée le 5 décembre : « Il a été suivi de manière inégale selon que l’on travaille à la SNCF, à la RATP ou dans une entreprise privée. Pourtant, par sa durée et la détermination des cheminots – dont je suis –, des travailleurs de la RATP à continuer la grève pendant deux mois, ce mouvement a mis en évidence les intérêts communs du monde du travail et à quel point la lutte des classes est bien présente. La classe ouvrière a répondu à l’attaque capitaliste. Et c’est le camp des travailleurs que nous voulons faire entendre à nouveau lors des élections municipales », expose le candidat.

 

« Si les électeurs envoyaient au conseil municipal des élus de Lutte ouvrière, qui partagent leurs difficultés, poursuit Nicolas Bazille, ils seraient un point d’appui dans toutes les luttes contre les capitalistes, les notables locaux et l’État. »

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