Nathalie Arthaud continue la lutte08/04/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/04/11_html-1_3.jpg.420x236_q85_box-0%2C21%2C553%2C333_crop_detail.jpg

Article de presse

Nathalie Arthaud continue la lutte

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La candidate de Lutte ouvrière qui se présente comme candidate communiste a fait entendre le camp des travailleurs, toujours, hier.

Pas le gros meeting, pas un Zénith, pas de milliers de personnes, pas de drapeaux qui s’agitent et pas de tensions aux abords… C’est le meeting de Nathalie Arthaud, salle VilleboisMareuil, à Nantes, Il est 20 h 40, hier, quand la candidate dite « communiste », la seule, arrive en voiture devant cette salle d’un quartier curieusement assez bourgeois. « On passe par la salle, affirme-t-elle, pas besoin d’arriver par la scène ». C’est simple, comme elle. Hypersouriante, décontractée… « Salut », « salut » … Elle accompagne le mot de la poignée de mains. On est entre camarades. 350 personnes l’attendent dans la salle et l’applaudissent chaleureusement. « On a ramé, on est content », confesse un militant de la première. Parmi le public, pas mal de militants de longue date, le cheveu grisonnant mais beaucoup, beaucoup de jeunes tendance étudiants. « Il y a pas mal de nouvelles têtes , se réjouit encore ce militant. Et j’ai même vu un militant socialiste ! C’est la première fois ! » . À la tribune, la candidate ouvre le meeting par un attendu « Travailleurs, travailleuses, chers amis, chers camarades » et les attaques de Trump en Syrie. « C’est du terrorisme d’État. À bas toutes les interventions impérialistes. » Et de rebondir avec « la guerre sociale que mène la classe capitaliste ici contre les travailleurs. Elle n’a pas les mêmes effets dévastateurs que ce qu’on peut voir en Syrie… Mais c’est une guerre sociale quand même ! » argue Nathalie Artaud, évoquant les blocages de salaires, le travail intérimaire… et en parallèle, les salaires des grandes fortunes. « On m’accuse d’être schématique ou violente. Mais comment ne pas être révoltée par cet étalage de richesse ». Impérialisme, capital, lutte de classes, grande bourgeoisie… Les termes ponctuent chaque idée. Et c’est en démontant chacun des candidats aux élections et les démontrant complices du capitalisme, qu’elle appelle au vote : « Saisissons-nous du vote pour dénoncer la dictature de cette grande bourgeoisie, pour mettre en avant nos intérêts de classe et affirmer notre conscience pour les imposer. » Rouge sur rouge, rien ne bouge.

Véronique ESCOLANO.

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