Nicolas Bazille dans la 2ème crconscription

C’est un habitué des campagnes électorales qui se présente, les 12 et 19 juin prochains, dans la deuxième circonscription de Loire-Atlantique, la seule 100 % nantaise. Candidat aux municipales à Nantes, troisième sur la liste « Faire entendre le camp des travailleurs » aux régionales, Nicolas Bazille, 46 ans, cheminot et délégué syndical CGT, qui habite le quartier Saint-Félix, défend à nouveau les valeurs de Lutte ouvrière (LO), aux législatives. Candidat en 2012 dans la circonscription Nantes-Orvault (...), en 2017 dans cette même deuxième circonscription nantaise (0,49 %), son discours, comme les fondamentaux du parti d’extrême gauche, n’a pas changé. « On continue la campagne de Nathalie Arthaud (candidate à la présidentielle), celle du camp des travailleurs », explique-t-il, ce jeudi 19 mai, avec à ses côtés sa suppléante, Aurélie Mahoudeau.

Employée de La Poste, factrice pendant vingt ans, cette mère de quatre enfants, âgée de 41 ans, habitant Vertou, est encartée LO depuis 2009 et militante CGT. Le binôme veut se battre pour une meilleure répartition des richesses, un salaire minimum à 2 000 € nets, la retraite à 60 ans, l’arrêt des licenciements…

Et pour cela, entend « renverser cette société capitaliste », capable de « construire des maisons en six mois » et de « laisser des personnes dormir dans la rue », absurde au point de « jeter de la nourriture » d’un côté, et de voir « des gens mourir de faim », de l’autre. « C’est à nous, le monde du travail, qui comprend aussi les chômeurs, les retraités, la jeunesse révoltée, de changer cette société décadente », insiste Nicolas Bazille.

Si tous deux mettent dans le même sac Le Pen et Macron, « deux ennemis des travailleurs », le Rassemblement national, en s’attaquant aux travailleurs non français, en prend pour son grade : « Marine Le Pen prétend défendre le peuple, mais on ne voit jamais aucun militant RN dans des manifs. On oppose les gens entre eux, en mettant en avant une aide de 400 € reçue par les migrants, quand Bolloré (...) des milliards qu’on ne voit pas ! »

Lutte ouvrière organise une réunion publique, jeudi 9 juin à 19 h à la mairie de Doulon.