Stéphane Pellegrini, un facteur en lutte 06/06/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/06/faire-entendre-le-camp-des-travailleurs_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C138%2C575%2C462_crop_detail.jpg

Article de presse

Ouest-France : législatives 2017. Loire-Atlantique

Stéphane Pellegrini, un facteur en lutte

Illustration -  Stéphane Pellegrini, un facteur en lutte

Cinquième circonscription, Nantes/Nort-sur-Erdre. Le candidat de Lutte ouvrière est investi pour contrer la « grande bourgeoisie »

La lutte utile, plutôt que le vote utile. C'est la façon de voir de Stéphane Pellegrini, 47 ans : « En 2012 déjà, à Lutte ouvrière, on disait qu'on ne voterait pas Hollande parce qu'il ferait pire que Sarkozy. C'est ce qui arrivé. Et Macron fera pire que Hollande, parce que la grande bourgeoisie lui demande. » Militant aux idées communistes depuis ses années lycée, il estime qu'il y a urgence à « faire entendre le camp des travailleurs ». Facteur dans la vie, Stéphane Pellegrini est aussi le candidat de LO dans la 5e circonscription. Il s'est engagé dans la campagne pour mettre aux voix une candidature « qui ne soit pas du côté des patrons ».

Le candidat le clame : « Voter ne résout pas tout. Il faut se battre. Mais à Lutte ouvrière, on s'empare de tous les moyens disponibles pour s'exprimer, du tract à Twitter, jusqu'aux élections législatives. » En ligne de mire, les grands partis, « aux ordres de la grande bourgeoisie. Ils ont pour seul but la gestion du système capitaliste. Les acquis sociaux, ils n'ont pas été obtenus par le vote. Mais par la lutte. Voyez les congés payés, votés sous la pression de la grève générale. Aucun parti ne l'avait dans son programme. ».

Le rapport de force, explique-t-il, est simple : une classe sociale contre une autre classe sociale. Partant de là, Stéphane Pellegrini le martèle : « Il faut faire reculer Macron et ses projets de loi pour licencier plus facilement, par exemple. Parce que le président agit sur ordre. On dit aux gens qu'il n'y a pas de travail, mais c'est faux. Ce sont les patrons qui ne veulent pas embaucher. C'est différent. »

À l'appui de sa démonstration, il raconte la grève à la maison de retraite des Touches, qui se bat avec ses problèmes d'effectifs insuffisants. Mais aussi le bureau de poste de Saint-Joseph-de-Porterie, menacé de fermeture.

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