Maisons de retraite publiques - Saint-Quentin (Aisne)

Une colère salutaire

Brève
31/03/2022

Les salariées des maisons de retraite publiques Saint-Laurent et Victor Hugo ont manifesté lundi 27 et mardi 28 mars pour protester contre leurs conditions de travail.

Le personnel manque cruellement.

Les salariées sont épuisées de devoir, certains jours, courir pour prendre en charge 30 personnes dépendantes à deux et elles ont assez d’être sans cesse rappelées sur leurs congés pour combler les absences.

Les maisons de retraites privées font la une de la presse mais la situation n’est pas plus enviable dans le public.

En se mettant en grève, les salariées montrent la voie pour imposer des changements à leur direction.

Manifestation - Beauvais (Oise)

Contre le racisme

Brève
20/03/2022

 À l’appel du collectif Solidarité Migrants de l’Oise, une cinquantaine de manifestants ont défilé vendredi 18 mars, dans le cadre de la journée de mobilisation contre le racisme et  les violences d’état.

En tête de cortège, une banderole proclamait : « d’où que l’on vienne, où que l’on soit né-e, notre pays s’appelle solidarité ».

Notre pays, c’est la terre, notre nationalité, c’est l’humanité.

Prolétaires et migrants de tous les pays, unissons-nous !

Lycée Condorcet - Méru (Oise)

Professeurs en grève : un premier succès

Brève
17/03/2022

Pour protester contre la baisse de la dotation en heures d’enseignement, plusieurs dizaines de professeurs du lycée Condorcet ont fait grève mardi 15 mars.

Certains d’entre eux ont même fait une occupation symbolique des locaux en passant une nuit sous tente dans le lycée.

Leur dotation devait baisser de 100 heures de cours. Promesse leur a été faite de leur en rendre la moitié.

Quand Macron parle de « quoiqu’il en coûte », c’est de dotation… aux profits de la Bours

Pour l’éducation et l’avenir des enfants des couches populaires comme pour la santé, il serre… les cordons de la bourse !

Camille Fournet – Tergnier (Aisne)

Grève pour les salaires

Brève
16/02/2022

Mercredi 2 février, les ouvrières se sont mises en grève pour exiger des augmentations de salaires.

Cette entreprise produit des accessoires de maroquinerie de luxe.

Le patron n’est pas sur la paille, et le secteur reprend fort, ce qui ne lui a pas empêché d’avoir touché des aides de l’État (notamment 500 000 euros au titre du plan de relance.

Finalement, le directeur, surpris par le mouvement, a fini par proposer 3% d’augmentation, au lieu de 1% prévu à l’origine, et le paiement des heures de grève, même s’il en a profité au passage pour diminuer le montant d’une prime prévue en mars.

Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu un tel mouvement dans l’entreprise et les ouvrières ont repris le travail, contentes d’avoir fait reculer la direction et prêtes à remettre cela pour obtenir davantage.

Nathalie Arthaud à Amiens (Somme)

Faire entendre le camp des travailleurs

Brève
04/02/2022

Il y avait une soixantaine de participants présents ce mercredi 2 février à Amiens pour assister au meeting de Nathalie Arthaud.

Elle a expliqué que le capitalisme est un système criminel, en s’appuyant notamment sur l’exemple des Ehpad, puisque l’actualité vient de rappeler que la loi du profit y mène à traiter les anciens de manière indigne et révoltante.

Elle a aussi expliqué le sens de sa candidature à l’élection présidentielle : défendre et populariser l’idée que les travailleurs n’ont pas à se faire petits. Au contraire ils doivent être fiers de ce qu’ils sont, du fait que la société repose sur eux. Ils doivent défendre leurs intérêts face aux patrons et aux gouvernements bourgeois. D’une part parce que c’est vital pour les classes populaires, et d’autre part parce que le camp des travailleurs est la seule force qui peut renverser ce système dépassé qui nous mène à la catastrophe, et le remplacer par une société organisée rationnellement, collectivement, de manière égalitaire.

L’exposé de Nathalie Arthaud a été suivi d’un débat riche sur la place dans la société des personnes handicapées, sur celle des étudiants, sur la question de l’éducation populaire, sur ce qu’on peut attendre ou pas des élections et d’une éventuelle Union de la Gauche ou encore sur la façon dont une révolution ouvrière transformerait les relations internationales.

Les participants se sont quittés après avoir chanté l’Internationale.