Journée du 18 octobre - Beauvais (Oise)

Comme partout, les salaires sont à l’ordre du jour

Brève
22/10/2022

Pour la journée du mardi 18 octobre, des grèves et débrayages ont été suivis dans plusieurs entreprises du Beauvaisis, comme à Viskaze à Beauvais, Norfond à Saint Crépin-Ibouvillers ou Faurecia à Méru où un débrayage de trois heures s’est déroulé en équipe de nuit.

Avec l’inflation d’un côté et les profits insolents des entreprises du CAC 40 de l’autre, les salaires, cela ne va pas.

Il manque plusieurs centaines d’euros et les salaires doivent suivre les hausses de prix !

Hermes-Boissons – Hermes (Oise)

Les vautours à l’œuvre

Brève
20/10/2022

Hermes Boissons est en redressement judiciaire depuis le 13 septembre dernier. Ses 84 salariés sont sur la sellette.

En 2018, l’usine Tropicana d’Hermes, près de Beauvais, était sacrifiée par son propriétaire, le groupe Pepsico, et revendue à un spécialiste de la reprise d’entreprises en difficulté, Navigator Capital. Ce dernier promettait monts et merveilles à ses 90 ouvriers.

En 2020, la Région accordait 300 000 euros à l’entreprise. Il y a exactement un an, en novembre 2021, le ministre des PME venait en personne déposer un prêt de 800 000 euros aux pieds de Hermes Boissons, déclarant « On a de la chance d’avoir de telles sociétés sur notre territoire »

Dépecée par ses vautours successifs, avec la complicité de l’État, l’entreprise est au bord du gouffre. Mais l’argent n’est pas perdu pour tout le monde !

Enfants à la rue - Beauvais (Oise)

solidarité avec les enfants à la rue !

Brève
19/10/2022

Un concert rassemblant 300 personnes a été organisé mardi 18 octobre pour soutenir 11 enfants, scolarisés à Beauvais, qui dorment sous le pont de Paris à Beauvais, avec leurs familles, faute d’hébergement d’urgence.

Ces familles de migrants devraient être prises en charge par le 115, mais celui-ci a vu ses moyens financiers restreints par l’État et ne dispose plus que d’un nombre réduit de nuits d’hôtel.

Mais tout va bien pour Total (18 milliards de bénéfices en six mois) et pour son PDG (6 millions de salaire en un an) pour lesquels l'État ne restreint pas ses largesses.

Lycées professionnels - Saint-Quentin (Aisne)

une réforme contre les enfants des classes populaires

Brève
18/10/2022

Les enseignants des lycées professionnels de Saint-Quentin avaient plus d'une raison de faire grève le mardi 18 octobre car il y avait aussi ce jour-là un mot d'ordre national contre une réforme dont le projet est dévoilé par voie de presse depuis la rentrée de septembre.

D’ores et déjà les lycées professionnels ont été mis sous la double tutelle du ministère de l’Éducation et de celle du ministère du travail.

Tout un symbole puisque l'objectif du gouvernement est d'augmenter de 50% les périodes de stages des élèves au détriment de la formation théorique. Cette décision offrira au patronat la possibilité d'avoir des jeunes pour accomplir des tâches simples gratuitement. Mais elle ne permettra pas aux jeunes d'acquérir une formation générale qui, en plus de les ouvrir sur le monde, pourrait leur permettre d'avoir des bases suffisantes pour pouvoir changer de métier au cours de leur vie professionnelle.

Dès la cinquième, les jeunes pourraient se retrouver une ou deux après-midi par semaine en entreprise.

Et ce projet est une source d'économie pas négligeable puisqu'il annonce un plan social de grande ampleur. Entre 8 000 et 10 000 postes d'enseignants pourraient être supprimés.

La colère est la seule réaction possible contre un tel recul qui considère que les jeunes des quartiers populaires ne méritent pas autre chose qu'une formation au rabais.

Linamar - Laigneville (Oise)

débrayages pour les salaires

Brève
18/10/2022

Depuis mercredi 12 octobre, les ouvriers de cette fonderie industrielle – sous-traitante de l’automobile – débrayent deux heures par jour et par équipe. Ils demandent 6,5 % d’augmentation pour tous.

La direction a tenté de les diviser en proposant des augmentations individuelles, assorties d’un commentaire sur le travail de chacun.

Ce procédé « à la tête du client », comme l’ont relevé bien des ouvriers, n’est pas passé et la poursuite des débrayages a été décidée pour la semaine suivante.

Linamar est une multinationale qui accumule les bénéfices et les travailleurs doivent avoir leur dû.