Il y a quelques années, le Conseil général du Rhône avait réduit (de 30% environ) de façon arbitraire l'ACTP (allocation compensatrice tierce personne) pour les personnes handicapées qui vivent à leur domicile et qui travaillent 8 heures par jour dans un centre d'aide par le travail.
Pourquoi ? Estimait-il que ces travailleurs handicapés ont moins besoin d'une tierce personne pour les accompagner dans la vie courante puisqu'ils sont au travail ? Cela n'a pourtant rien à voir. En tous les cas, cela lui permettait de faire des économies.
C'est ce qu'ont contesté quelques allocataires devant la commission départementale, puis nationale, d'aide sociale, qui viennent de leur donner raison. Le Conseil général est obligé de leur verser un rappel de 10 000 euros !