Une fois de plus, l'inscription "amiante" des usines Renault-Trucks et Arvin Meritor (ex- RVI) de Vénissieux et Saint-Priest a été refusée.
Après le refus du ministère, cette fois, c'est le tribunal administratif qui s'est prononcé, invoquant un problème de procédure.
Bien que des ouvriers soient touchés par la maladie de l'amiante et que plusieurs en soient déjà décédés, le refus de l'incription ne permettra pas aux travailleurs de partir en retraite anticipée, même s'ils ont été en contact avec l'amiante.
Cependant le même tribunal a accordé ce droit aux travailleurs de l'usine Irisbus (ex-RVI) d'Annonay, qui étaient exposés dans les mêmes conditions. La principale différence, c'est que pour Annonay c'est la direction qui demandait l'inscription, alors qu'à Vénissieux et Saint-Priest elle ne le souhaite pas et la demande était faite par l'APER, association de victimes de l'amiante.