Rhône

Les cheminots de l'équipement en grève

Brève
30/04/2012

Vendredi 27 avril, les cheminots intervenant sur les voies ont fait un mouvement de grève bien suivi. Des conducteurs, guichetiers et cheminots de l'escale de Perrache et Part-Dieu, se sont joints à leur mouvement. Tous voulaient dénoncer les conditions de travail et de sécurité qui se dégradent de façon dramatique, faute d'un personnel suffisant, et qui ont entraîné la mort de deux cheminots, récemment, tous deux sur des chantiers près de Lyon. En quelques années, plus de 450 postes ont été supprimés dans la région rien que dans ce secteur.

La SNCF veut faire faire le travail à moindre coût. C'est un choix criminel.

Rhône-Alpes

Les retraités encore lésés

Brève
27/04/2012

La Caisse d'Assurance Retraite (CARSAT, ex-CRAM) de Rhône-Alpes vient d'annoncer une diminution des aides aux personnes âgées, et ce dès le 1er mai. Jusqu'ici, les retraités dépendant de cette caisse recevaient un "panier de service" avec, entre autres, 10 à 13 heures d'aide à domicile par mois. Ce service sera supprimé pour les personnes "les moins dépendantes". Dans le département de la Loire par exemple, où la moyenne des retraites est de 800 €, cette annonce est une catastrophe pour les retraités concernés, mais ça l'est aussi pour les travailleurs sociaux : les associations estiment que près de 500 emplois sont menacés.

La CARSAT se justifie en invoquant un manque de trésorerie et une augmentation de la demande. Une société qui se dit civilisée devrait pourtant mettre tous les moyens nécessaires pour assurer aux plus anciens la vie la plus confortable et la plus digne possible.

Boffres (Ardèche)

Les fermetures d’entreprises continuent

Brève
24/04/2012

Samedi 21 avril, plus de 600 personnes ont manifesté contre le projet de fermeture de l'usine Aoste à Boffres. C'est autant que la population du village. La suppression de 65 emplois est une catastrophe qui touche les salariés, mais aussi, par contre coup, l'ensemble de la population. Le groupe Campofrio qui possède Aoste, l'un des cinq groupes mondiaux de la transformation de viande, dispose de 120 millions de « cash flow ». Mais visiblement ce n'est pas assez.

Quelques dizaines de km plus loin, aux Ollières, c'est la petite société textile Inofils qui ferme. Là, 15 salariés ne perçoivent plus de salaire depuis février et risquent de perdre leur emploi.

Pour que les suppressions d'emplois cessent, il faudra bien plus que des élections : seule une lutte d'ensemble permettra d'imposer l'interdiction des licenciements.

SwissTex - Valence (Drôme)

Des suppressions d’emplois inacceptables

Brève
20/04/2012

Le tribunal de commerce de Romans a décidé, le 18 avril, de céder l'usine SwissTex de Valence à un groupe ardéchois, Reyes. Depuis la mise en liquidation judiciaire de l'usine par le groupe allemand Baikap (Bavaria Industriekapital), les salariés étaient inquiets pour leur emploi. Certes, l'usine est sauvée, mais neuf salariés sur les 91 vont être licenciés.

Ils étaient même encore 140, avant la reprise par Baikap en 2010. Plusieurs dizaines de travailleurs ont donc perdu leur travail, à cause de l'irresponsabilité et de la rapacité de ces capitalistes voyous, qui osent se vanter, sur leur site Internet, d'un chiffre d'affaires en hausse en 2011 et de 2,4 millions d'euros de bénéfices. Ces profiteurs devraient être soumis au contrôle des travailleurs, les seuls qui jouent un rôle utile dans la société.

Région lyonnaise

Saint-Jean Industries : un licencieur bien connu à Vénissieux

Brève
17/04/2012

Nicolas Sarkozy a annoncé que le repreneur des fonderies du Poitou pourrait être Saint-Jean Industries (groupe originaire de Saint-Jean d'Ardières, près de Belleville/Saône) qui, à cette occasion, toucherait 12 millions d'euros de la part de l'Etat, en ne reprenant que 392 salariés sur 455, avec une garantie de commandes de Renault jusqu'à 2015 seulement.

Saint-Jean Industries avait racheté en 2005 les fonderies aluminium Duranton-Sicfond de Vénissieux, en supprimant déjà 137 emplois. Mais quand, en 2009, le principal client de cette fonderie, Renault Trucks, a décidé d'aller se fournir en Inde, Saint-Jean Industries a purement et simplement fermé l'usine en licenciant les 108 salariés. Malgré une grève d'un mois en janvier 2009, les travailleurs n'ont pas pu empêcher la fermeture, et il n'y a pas eu de repreneur.

Saint-Jean, qui a des usines dans différents pays, et était largement bénéficiaire, aurait pu chercher d'autres clients et répartir le travail entre ses différentes fonderies pour maintenir l'usine et les emplois. Mais il a préféré au contraire répartir ailleurs le travail restant de Vénissieux, et fermer. Alors, les travailleurs des fonderies du Poitou ont toutes les raisons de se méfier de Saint-Jean s'il devient leur nouveau patron !