Le ministre du travail, Maurice Leroy, est venu à Vénissieux le 1er décembre pour signer un avenant au CUCS des Minguettes (contrat urbain de cohésion sociale), avant d'aller en signer dans 33 autres quartiers dits « sensibles ». Il n'a pas été avare de compliments pour la ville qui, en 1981, avait connu les premières émeutes urbaines, et son évolution depuis. Et il a promis des actions pour l'éducation, l'emploi et la sécurité.
D'un côté des promesses, et de l'autre la réalité des mesures prises par son gouvernement qui continue à démolir les services publics (enseignement, santé, etc...) et à faire peser toute l'austérité sur les plus pauvres en se contentant d'égratigner les plus riches. Quant à l'emploi, comment le chômage pourrait-il régresser alors que le patronat a toute latitude pour licencier et que c'est lui qui dicte sa politique au gouvernement ?