Rhodia (France et Chine)

Aides made in China

Brève
07/11/2011

Une Unité mixte public-privé internationale vient d'être inaugurée à Shanghaî, dans les locaux du centre de recherche Rhodia. A cette entreprise, sont associés le CNRS, l'Ecole Nationale Supérieure de Lyon et l'East China National University, Etaient présents des dirigeants de ces entités, un sous-ministre chinois et la ministre française de l'écologie (qui n'a pas craint les voyages, semble-t-il, pour aider un trust hexagonal).

On sait que Rhodia bénéficie ici de millions d'euros via les Crédits Impôts Recherche. Mais les champions de la libre entreprise ne crachent pas sur l'assistance des Etats, quels qu'ils soient.

Haute-Savoie

Qui sème les bas salaires...

Brève
03/11/2011

Un article du « Dauphiné libéré » rapportait la colère d'un patron d'une entreprise de décolletage, industrie principale de la vallée de l'Arve. Son motif : des salariés abandonnent son usine et vont se faire embaucher en Suisse.

Il n'y a pas besoin de sortir de Polytechnique pour en connaître la raison : des salaires bien plus élevés au-delà de la frontière.

Et contrairement à tous les exploiteurs bien de chez nous qui affirment que relever les salaires les étranglerait, il ne semble pas que les patrons suisses soient sur la paille.

Alors ces patrons n'ont qu'à supporter stoïquement les conséquences de leur pingrerie ...ou augmenter les salaires qu'ils versent, peut-être ?

Grenoble

L'un explique l'autre

Brève
28/10/2011

L'édition « Grenoble » du « Dauphiné libéré » du 27 octobre présente, en page 11, deux petits articles illustrés dont la juxtaposition est pleine de sens.

L'un, illustré de la photo d'un avion militaire Jaguar, a pour titre : « L'armée de l'air s'expose à Grand Place. » L'autre, illustré d'une photo de jeunes femmes devant un buffet de pâtisseries, s'intitule : « Vente de gâteaux au profit de la Ligue contre le cancer » et indique que cette vente, effectuée par des élèves sage-femme, a rapporté...682 euros.

Quand le budget de l'armée reste prioritaire, ceux des vrais services publics trinquent.

Lejaby - Rhône-Alpes

Encore des mauvais coups en préparation ?

Brève
28/10/2011

La société Lejaby/Rasurel, appartenant au groupe Palmers, vient d'être mise, à sa demande, en redressement judiciaire pour une période de six mois. Depuis 2003, Lejaby a fermé sept sites, les trois derniers en décembre 2010 avec 197 salariés licenciés. Au mois de septembre, des salariées avaient bloqué l'accès aux entrepôts de Rillieux pendant deux semaines, mais n'avaient pas pu empêcher la fermeture des trois sites d'Ain et d'Ardèche. Elles avaient seulement obtenu de meilleures indemnités de licenciement, mais bien au-dessous de ce qu'elles revendiquaient.

Il ne reste plus aujourd'hui dans la région que le site de production d'Yssingeaux (Haute Loire) et le siège social de Rillieux (Rhône). La direction dit avoir des difficultés financières et annonce des « réorganisations ». De quoi inquiéter les salariées et se poser des questions : avec 82% de la production effectuée actuellement au Maghreb, avec des salaires misérables comme on a pu le voir dans les reportages sur la Tunisie, d'où vient le déficit ? Est-il réel ou bien est-ce une manœuvre pour pouvoir encore supprimer des emplois ?

Pour Lejaby, comme pour bien d'autres entreprises, on voit bien que, pour que les salariés puissent connaître la vérité, il faudrait qu'ils puissent avoir accès aux comptes de leur entreprise afin de savoir où est passé l'argent généré par leur travail.

Logement social en Isère

En arrière, toute

Brève
27/10/2011

Si les bailleurs sociaux de l'Isère disposent d'un parc de près de 77 000 logements, ils recensent quand même 20 000 demandes insatisfaites. Et le nombre de mises en chantier (2 117 en 2010) reste bien insuffisant.

La politique du gouvernement n'est pas pour rien dans l'aggravation de la situation : de 800 millions d'euros en 2008, les aides de l'Etat vont passer à 300 millions en 2012. Comme, dans le même temps, le prélèvement de l'Etat sur les bailleurs sociaux est de 245 millions, il ne leur reste plus que 55 millions.

Cela ne peut que conduire à plus en plus de foyers populaires vers la rue. C'est inadmissible.