Echirolles (banlieue grenobloise)

Grève des facteurs

Brève
11/10/2011

Depuis le printemps dernier, les facteurs du bureau de Poste d'Echirolles ont multiplié les actions et les grèves pour refuser une énième réorganisation qui conduirait à supprimer encore six postes sur la cinquantaine actuels.

A La Poste, comme dans tous les services publics, les conditions de travail se sont fortement dégradées ces dernières années.

Les tournées sur trois communes du sud de l'agglomération grenobloise, Echirolles, Claix et Pont de Claix, ont été rallongées, surchargées, à tel point que les dépassements d'horaires non payés sont monnaie courante et qu'un facteur peut porter parfois sur son vélo 50 à 60 kg de courrier !

Après avoir imposé un recul provisoire à la direction qui comptait mettre en place sa nouvelle organisation en juillet, la majorité des facteurs sont en grève depuis quinze jours et multiplient les actions. Ils font parler d'eux régulièrement dans la presse et France3. Ils ont appelé la population à venir les soutenir lors de leurs différents rassemblements, comme celui du samedi 1er octobre où plus d'une centaine de personnes sont passées les soutenir devant la Poste d'Echirolles. Ils ont fait signer des pétitions de soutien sur les marchés.

Par ailleurs, les facteurs continuent de s'adresser à leurs collègues des autres bureaux de poste, bien conscients que pour gagner vraiment contre La Poste, il faudra un mouvement plus large.

Festivel Berlioz (La Côte Saint-André, Isère)

Les "cocorico" d'André Vallini

Brève
11/10/2011

Festival Berlioz (La Côte Saint André, Isère)

Le « cocorico » d'André Vallini

André Vallini (nouveau sénateur PS et président du Conseil général de l'Isère) vient de montrer son attachement à « La Marseillaise ». Au cours du spectacle du 28 août, l'orchestre joua cet hymne, parmi une vingtaine d'œuvres chantées. Après cette interprétation, M. Vallini demanda un bis. Le magazine du dit Conseil général indique qu'il y eut « ovation » et que « ce rappel fit se lever et chanter le public, qui resta debout jusqu'à la note finale »

M. Vallini, fidèle soutien de François Hollande, entame-t-il sa campagne tricoloriste en vue de devenir ministre si ce dernier emporte la présidentielle ?

Davézieux (Ardèche)

225 licenciements chez GPV : le Crédit Mutuel doit payer

Brève
10/10/2011

Lundi 10 octobre, les ouvriers de GPV (fabrique d'enveloppes) se sont rendus à 80 à Lyon pour soutenir leur délégation. Cela fait quatre semaines qu'ils occupent leur usine qui doit fermer, empêchant le repreneur d'emporter les machines et le stock de papier. Après 20 ou 30 ans d'ancienneté, ils ne veulent pas perdre leur emploi sans faire payer le Crédit Mutuel qui était l'actionnaire principal avant que GPV soit vendu.

Malgré ses trois milliards d'euros de bénéfice en 2010, le Crédit Mutuel traînait des pieds et ne voulait rien payer. Mais les ouvriers de GPV ont tenu bon. Et grâce à leur ténacité, ils sont en passe d'obtenir une indemnité supplémentaire de 15 000 € par personne. C'est la moindre des choses.

Congrès de la FEHAP - Lyon

Du gaz lacrymogène pour les manifestants

Brève
06/10/2011

Jeudi matin 6 octobre, de nombreux salariés de la Santé du secteur privé non lucratif étaient venus manifester devant le centre des congrès, à Lyon, où se tenait le congrès de la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne). Ils venaient protester "contre la casse des conventions collectives du secteur sanitaire, social et médico-social".

Mais alors que leur manifestation était tout-à-fait pacifique, les CRS qui protégeaient le centre de congrès ont envoyé des gaz lacrymogènes et, dans la bousculade qui s'en est suivie, trois manifestantes, marchant sur une grille qui a cédé, ont fait une chute de trois mètres : deux sont dans un état grave.

Dans tous les secteurs, public et privé, on essaie de revenir sur les acquis des travailleurs. Mais face à leurs protestations, le mépris et les gaz lacrymogènes, c'est tout ce que le gouvernement a à leur répondre.

GPV, Veninov, Fralib...

Le mépris du patronat et la démagogie de Sarkozy

Brève
06/10/2011

Les ouvriers de l'usine de fabrication d'enveloppes GPV de Davézieux, dans la banlieue d'Annonay, ont été licenciés fin septembre. Leur lutte n'ayant pas pu empêcher la fermeture de leur usine, ils demandent maintenant une indemnité de licenciement de 30 000 euros. Mais non seulement la direction leur refuse, mais elle les traite avec mépris, comme mardi 3 octobre où, venus à Tournon pour discuter des conditions de licenciement, ils ont trouvé porte close et appris que la réunion était reportée d'une semaine.

Les licenciés de Veninov ne sont pas mieux traités, venus à Paris pour une audience de tribunal reportée de trois semaines.

Pendant ce temps, Nicolas Sarkozy, en visite dans l'Oise le jour de la grève des enseignants, n'a rien trouvé de mieux que de fustiger les fonctionnaires, disant que lui pensait d'abord aux ouvriers et salariés du privé. Les travailleurs de GPV, Veninov, Fralib, des Fonderies du Poitou et bien d'autres ont dû apprécier une telle marque d'attention. A quoi cela leur a-t-il servi que Sarkozy pense à eux ? Qu'a fait le gouvernement pour empêcher les baisses de salaires, les licenciements, les fermetures d'entreprises ?