Arles

Passagers en rade : la SNCF au quotidien

Brève
02/09/2008

Ceux qui doivent faire le trajet sur la ligne Arles Marseille pour leur travail se rendent compte que la SNCF se moque ouvertement d'eux : elle gère la pénurie au détriment des voyageurs.

Quand le train de Narbonne arrive à Arles vers 16h20 en direction de Marseille il est la plupart du temps déjà bondé et les voyageurs sur les quais sont nombreux.

Il est évident que tout le monde ne tiendra pas dans les wagons. Les passagers incrédules ne peuvent même plus rentrer dans ces trains. Et ceux qui restent sur le quai prennent souvent à parti les agents présents qui ont bien du mal à expliquer leur impuissance devant le manque d'initiative de leur Direction. Et pour cause : eux mêmes ne sont informés de la suppression d'un train qu'un quart d'heure avant.

Il faut donc attendre le train suivant, lui aussi bondé. Ce qui se traduit pour les passagers par une bonne heure d'attente supplémentaire ainsi que toutes les conséquences pour les correspondances aux gares du parcours. La SNCF ne transporte pas ses passagers, elle les roule !

Des économies qui coûtent cher

Brève
02/09/2008

Parce qu'un poste de travail d'après midi a été supprimé sur la gare d'Arles le train des ordures ne peut plus changer de sens à Arles. Ce train très lourdement chargé ramasse les ordures de Marseille et les emmène dans l'après midi à la décharge d'Entressen dans la plaine de la Crau, près d'Arles.

Ce train passe à Arles dans un sens, il doit ensuite monter jusqu'à Avignon pour effectuer sa manoeuvre et enfin redescend par Cavaillon puis Miramas pour rejoindre la décharge. Un détour d'une centaine de kilomètres qui aurait pu être évité si le poste de travail avait été conservé !

En voulant faire des économies, la SNCF paye un prix fort qu'elle sait d'ailleurs répercuter sur l'usager.

Pierre-Bénite (Rhône)

Grève contre les licenciements à Kemira

Brève
02/09/2008

Le 25 août, la direction de Kemira a annoncé la suppression de 1000 emplois sur 5500 dans le monde.

A Pierre-Bénite, où une partie de l'usine Arkema a été vendue à Kemira, la direction veut passer les salariés de 3x8 en 5x8 et supprimer la moitié des postes, soit licencier tous les intérimaires et trois salariés ex-Arkema.

En juin déjà, les salariés avaient fait grève contre les pertes de salaires entraînées par la réorganisation et avaient obtenu des promesses. De nouveau, la grève a été immédiate. Elle s'est arrêtée au bout de quelques jours, après l'annonce qu'Arkema reprendrait ses ex-salariés licenciés par Kemira.

Il reste à faire appliquer cette promesse. Et il reste le problème des conditions de travail à Kemira, déjà lamentables, et qui risquent de s'aggraver encore avec les nouvelles mesures.

Histoire de l'accabler encore plus

Brève
21/08/2008

Quand elle se rend d'urgence en Algérie au chevet de sa mère mourante son passeport ne comporte pas le nom du dernier enfant. C'est pour cela, dans l'urgence, qu'elle a confié l'enfant à une nounou à Marseille. Seulement la nounou ne pouvait répondre à l'avis de recherche ni réclamer l'enfant perdu car elle est vraisemblablement sans papier.

Et la police, au lieu d'aider la mère à son retour, ne trouve rien de plus urgent que la mettre 24 heures en garde à vue pour "aide au séjour irrégulier" de la nounou. Peut-être voulait on obtenir le nom de la nounou de cette femme que la législation met en difficulté simplement parce que ses papiers sont d'un autre pays.

Pour comble les services sociaux renchérissent en ne rendant pas l'enfant à sa mère et en menaçant de lui enlever les autres. Pas même le minimum d'humanité pour une femme qui a vu sa mère mourir et dont l'enfant s'est égaré !

Que pouvait donc faire cette femme. Laisser sa mère mourir sans essayer de la voir, emmener son fils dont le nom ne figurait pas sur le passeport et être immédiatement refoulée ?

Au lieu de l'aider, de compatir à sa douleur, police et administration lui font subir tracasseries sur tracasseries.

Cela illustre le drame que vivent les sans papiers pour qui toute démarche "normale" a été rendue impossible par une législation injustifiable.

Tarascon

Les mauvais coup se préparent en été

Brève
21/08/2008

Linpac, filiale d'un grand groupe anglais fabricant des barquettes et des emballages est en passe de fermer.

C'est pendant les vacances que les employés ont appris la nouvelle. 130 salariés vont se retrouver à la rue à Tarascon. Certains ouvriers ont rappelé que depuis des années il y avait un gel des salaires et que la productivité avait fortement augmenté ; les gains ont été considérables.

Cela ne semble pas suffire aux patrons qui ferment l'usine, jettent à la rue une bonne centaine de salariés au nom du profit.