Mercredi 4 juillet, un délégué syndical CGT de l'entreprise de nettoyage ONET, s'est vu interdire par son patron, l'accès à son travail, à l'usine Schneider de cette ville. Depuis, il est en "mise à pied conservatoire, pour une éventuelle sanction pouvant aller jusqu'au licenciement". Son employeur lui reproche une altercation verbale avec une chef et une salariée, qui aurait conduit un cadre de Schneider à demander son renvoi de l'usine. Les salariés aimeraient bien voir un règlement aussi rapide quand il s'agit de chefs harceleurs !
Depuis un certain temps, ce délégué, dévoué et combatif, est victime de provocations de la part de sa hiérarchie. Il faut dire que chez ONET, se débarrasser des militants est une pratique courante.
C'est donc par solidarité que mardi 10 juillet, malgré la période de vacances, plusieurs dizaines de travailleurs, employés d'ONET mais aussi des militants CGT de Schneider et d'autres entreprises, se sont rassemblés devant l'usine. Ils marquaient aussi leur opposition à l'attitude hypocrite de Schneider, qui laisse une entreprise sous-traitante bafouer les lois sociales les plus élémentaires.
ONET n'en a pas fini avec ceux qui résistent et font respecter leurs droits.