Marseille

L'étiquette c'est l'étiquette

Brève
21/06/2007

Le tramway est prêt. Les rames circulent à vide. Après plus de 700 jours de travaux, d'embouteillages, de bruits et d'ennuis les usagers des transports en commun devront encore attendre... que Sarkozy ait un moment de libre pour l'inauguration, c'est à dire pas avant la fin du mois de juin.

Utiliser un tramway avant le président doit être un crime de lèse président.

Lyon

Embaucher des enseignants plutôt que construire des prisons

Brève
14/06/2007

La prison pour mineurs de Meyzieu, dans la banlieue de Lyon, a ouvert le 13 juin. Les jeunes détenus ont commencé à être transférés depuis la prison Saint-Paul de Lyon. D'autres le seront bientôt, venant d'autres prisons de la région.

Bien sûr, les jeunes seront probablement mieux qu'à Saint-Paul, vétuste et surchargée, ce n'est pas difficile. Mais les problèmes soulevés par les personnels éducatifs de la nouvelle prison posent bien des questions sur la volonté de l'administration de privilégier l'éducation.

Cela va dans le sens de la politique de Sarkozy qui est de préférer la répression à l'éducation. Les projets du nouveau gouvernement vont remplir encore davantage les prisons.

Plutôt que de construire des prisons pour mineurs, il vaudrait mieux arrêter de supprimer des postes d'enseignants et en embaucher davantage, en particulier pour les écoles des quartiers populaires, où les enfants devraient pouvoir trouver ce que leur famille n'est pas toujours en mesure de leur apporter.

Oyonnax (Ain)

Vistéon : la direction revoit le montant des indemnités

Brève
14/06/2007

Face aux conséquences de la grève, qui a provoqué l'arrêt des chaînes de montage des usines PSA à Sochaux et Mulhouse et en partie celles de Citroën à Aulnay-sous-Bois, la direction de Vistéon a finalement choisi, dès lundi soir 11 juin, d'augmenter les indemnités de licenciements. La prime passe ainsi de 2 000 à 3 000 euros par an pour ceux qui ont moins de 10 ans d'ancienneté, jusqu'à un plafond 50 000 euros au lieu de 26 000 euros pour les plus anciens.

Devant ces nouvelles propositions, une majorité de grévistes décidait de suspendre la grève. Les suppressions d'emplois demeurent avec toutes les conséquences pour la vallée. Visteon aurait bien sûr les moyens de maintenir l'emploi. C'est un grand groupe dont les actionnaires sont richissimes, comme le fonds d'investissement Pardus qui lorgne actuellement sur l'équipementier Valeo. Les travailleurs n'attendent rien non plus des propositions de reclassement qui vont être faites par Vistéon dans quelques jours et le sort des 131 travailleurs restant n'est pas réglé.

Cela dit, c'est la grève, la seule arme efficace pour les travailleurs, qui a permis de quasiment doubler les indemnités.

Lyon

Les employés de la DDE manifestent

Brève
14/06/2007

Mercredi 13 juin, les agents de la DDE ont manifesté dans Lyon. Ces agents de l'État, qui entretiennent les routes, déneigent, goudronnent..., protestent contre l'incertitude de leur avenir.

Une partie de leurs activités serait transférée au Conseil général (c'est-à-dire au département) et d'autres au privé. Une fois de plus, un service public serait confié à des entreprises privées, qui pourront ainsi faire des bénéfices avec l'argent de nos impôts.

Et les travailleurs de la DDE ne savent pas, à titre personnel, ce qu'ils deviendront. Ils ont bien raison de ne pas vouloir se laisser faire. Et c'est aussi les intérêts des usagers qu'ils défendent.

Oyonnax (Ain)

Visteon : en grève contre des licenciements

Brève
11/06/2007

Depuis mercredi 6 juin les travailleurs de l'usine Vistéon de Bellignat dans l'agglomération d'Oyonnax sont en grève. Ils s'opposent à la suppression de 158 emplois sur un peu moins de 300 ainsi que d'une centaine de postes d'intérimaires. Ils exigent au moins des indemnités de départ décentes. Ce serait bien le minimum pour ce groupe mondial d'équipements automobiles dont le chiffre d'affaire n'a cessé d'augmenter.

L'usine de Bellignat fournit les usines PSA, Renault et Toyota en panneaux de porte, tableaux de bord, éléments de siège. Ces licenciements sont d'autant plus révoltants que les carnets de commandes sont pleins. La raison invoquée par la direction pour supprimer plus de la moitié des emplois, voire pour fermer toute l'usine, c'est sa volonté d'améliorer la rentabilité en regroupant les productions dans ses usines du Nord et du Territoire de Belfort. Cette décision, mûrie depuis longtemps par les actionnaires qui a recruté un directeur pour la mettre en oeuvre, vient s'ajouter à toutes les suppressions d'emplois qui s'accumulent dans la Plastic Vallée.

Mais rien n'est encore joué puisque la grève semble gêner Visteon et pourrait provoquer rapidement l'arrêt de certaines chaînes de montage des clients et donneurs d'ordres, à Aulnay et Mulhouse notamment.