Saint-Etienne - Législatives 1ère circonscription : « Nous voulons redonner espoir aux salariés et faire appel à leur force »

Romain Brossard défendra une fois encore les valeurs de Lutte Ouvrière aux prochaines élections. Son message : faire bloc contre le nouveau gouvernement dont les mesures s’annoncent « terribles » pour les salariés.

Ils veulent poursuivre la campagne de Nathalie Arthaud « pour parler et faire entendre le camp des travailleurs », ceux-là mêmes qui, « à Saint-Étienne ou ailleurs, sont victimes des bas salaires, de l’arbitraire patronal et, bientôt, des futures mesures Macron ».

Romain Brossard, professeur de maths, 40 ans, milite depuis 22 ans au sein de Lutte Ouvrière et rêve d’un parti révolutionnaire, constitué « de tous ceux qui voudraient lutter contre le patronat, responsable d’une véritable guerre des classes. Nous voulons redonner espoir aux salariés et faire appel à leur force pour changer la situation ».

Sur notre secteur, le candidat rappelle notamment ce qui s’est passé à Castmétal, Aubert et Duval et dans le groupe Carlson Wagonlit : « Comme partout en France, des entreprises, pourtant subventionnées par l’État, licencient. Des entreprises qui enregistrent pourtant des bénéfices records. C’est cela que nous voulons dénoncer. »

« Une future loi El Khomri multipliée par 1 000 »

La présence de son parti aux élections législatives, c’est aussi « le moyen de contrer ce que veut faire le nouveau président : « Ce qui est annoncé aujourd’hui, c’est tout simplement la casse du Code du travail, la casse des services publics avec la suppression de 120 000 postes, l’augmentation du temps de travail et une loi El Khomri multipliée par 100, par 1 000… ».

La mobilisation est donc une urgence pour Romain Brossard qui veut s’adresser directement aux employés, aux ouvriers, aux enseignants, aux intérimaires, aux retraités aussi « qui ont travaillé toute leur vie pour une retraite souvent misérable… Nous les invitons tous à nous rejoindre pour se bagarrer contre ce qui nous tombe dessus. Si les gens ne peuvent plus travailler ou travailler dans de bonnes conditions, la situation en France, comme dans le monde, va continuer de se dégrader. Comment peut-on accepter aujourd’hui que des infirmières ou aides-soignantes, par exemple, soient complètement débordées alors qu’il y a encore des millions de chômeurs ? Et cette question pourrait se poser pour bien d’autres professions… »