Après plus de 4 mois d'incarcération pour Julien Coupat, il apparaît que l'épais dossier des « neuf de Tarnac » est... vide. Ces jeunes sont accusés d'« association de malfaiteurs », de « destruction, dégradation de biens en réunion avec une entreprise terroriste », en l'occurrence le « sabotage » de lignes SNCF. Pourtant, après des années de surveillance, de filatures, d'écoutes coûteuses et même d'expertises ADN, aucune preuve n'a été trouvée.
En fait, cette affaire a été fabriquée de toutes pièces par le gouvernement, qui a inventé une prétendue cellule terroriste ultra-gauchiste pour tenter d'accréditer sa politique sécuritaire.
Julien Coupat doit être libéré et les 9 de Tarnac relaxés.