Dans les pays pauvres, en 2012 des scientifiques estiment que 7 millions de femmes ont dû être soignées suite à des avortements pratiqués dans des mauvaises conditions - chiffre qui ne prend pas en compte les femmes, sans doute au moins aussi nombreuses, qui n'ont pu être accueillies dans un centre de soin.
Aujourd'hui, dans le monde, 800 femmes meurent chaque jour de complications liées à l'accouchement ou à la grossesse. Techniquement, il n'y aurait rien de difficile à empêcher ce massacre : il faudrait partout investir dans la santé, faciliter l'accès à la contraception et à l'IVG, promouvoir l'éducation sexuelle.
Mais dans cette société, c'est le profit qui compte, pas la santé des femmes.