Chômage technique à Arcelor Mittal : ce n'est pas aux travailleurs de payer
Interrogée le jeudi 9 avril par Laurent Bazin de I-Tele, sur la mise au chômage technique d'un millier de travailleurs à Arcelor Mittal de Florange, Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte Ouvrière, a affirmé que même si la baisse des commandes était réelle, cela ne justifiait nullement que le groupe fasse payer aux travailleurs le fait que les bénéfices risquent de baisser.
Soulignant qu'Arcelor Mittal avait réalisé « 9 milliards de bénéfices en 2008 » et que la famille Mittal, principal actionnaire, « avait perçu 600 millions d'euros de dividendes », elle a affirmé que cela montrait qu'il était possible de fort bien maintenir les salaires à 100% . Il faudrait pour cela imposer à Arcelor Mittal de « priver les actionnaires d'une partie de leurs bénéfices » et de donner « la priorité aux travailleurs », car « ce sont eux, a-t-elle ajouté, qui ont produit toute cette richesse ».