Sept ans après l'explosion de l'usine AZF de Toulouse, filiale de Total, le procès s'ouvre enfin. Chacun a compris, depuis longtemps, ce qui s'était passé : dans un entrepôt poubelle avaient été entreposés divers déchets dont le mélange a provoqué l'explosion.
Mais la direction ne reconnaît pas sa négligence et veut de surcroît dédouaner le patron suprême, Total, qui n'est même pas accusé au procès.
Total a imaginé une foule de scénarios farfelus pour expliquer l'explosion, dont la chute d'une météorite. Tout plutôt que d'admettre la vraie raison : la recherche du profit sans tenir compte de la sécurité.