Le communisme

Nous sommes communistes.

Le communisme est, au fond, une idée simple : mettre en commun toutes les richesses et les moyens de les produire, maîtriser le fonctionnement de l’économie de façon collective et consciente.

Aujourd’hui, l’économie est aux mains d’une petite minorité de possédants. Pour la mettre au service de la population, il faut arracher à cette minorité le pouvoir étatique, mettre fin à la propriété privée des entreprises et des banques. Le communisme a pour fondement un système économique débarrassé de la propriété privée, de la concurrence, de la recherche du profit individuel comme des frontières qui fragmentent la communauté humaine. Un système économique où la population peut décider collectivement de ce qu’il faut produire et comment il faut le produire pour préserver aussi bien les êtres humains que la planète.

A la différence de la répartition à laquelle procède le capitalisme, de façon profondément inégale, anarchique, aveugle, une société communiste planifiera tant la distribution des biens de consommation que la production et l’exploitation des ressources. Cela impliquera donc de parvenir au meilleur équilibre possible entre les ressources humaines et naturelles dont nous disposons et les besoins essentiels de l’humanité : alimentation, logement, santé, éducation, etc.  

Cette planification permettra d’en finir avec les crises qui secouent périodiquement l’économie capitaliste d’un bout à l’autre de la planète. Elle ne signifiera pas, tant s’en faut, la fin du progrès technique et scientifique, mais permettra que celui-ci profite effectivement à tous, et non à une petite minorité. Elle ne signifiera pas non plus la gestion centralisée de tout mais seulement là où c’est nécessaire, pour les grands choix qui concernent toute la planète, laissant toute possibilité de se déployer aux initiatives collectives locales, débarrassées de la course au profit.

La suppression de la propriété privée des moyens de production entraînera, à plus ou moins long terme, la disparition des différentes classes sociales (bourgeoisie, prolétariat…). Avec elles disparaîtront aussi toute forme d’Etat, cette organisation de la « force publique » se présentant comme un arbitre impartial au-dessus de la société mais dont la fonction est en réalité de faire accepter à tous le maintien des inégalités sociales. Comme le disait Karl Marx pour expliquer ce changement, « le gouvernement des hommes cèdera la place à ladministration des choses ».

Débarrassée de toutes les formes d’oppressions, du racisme et du sexisme qui caractérisent les sociétés capitalistes, une société communiste sera fondée sur d’autres rapports entre les êtres humains. « La vie est belle. Que les générations futures la nettoient de tout mal, de toute oppression et de toute violence, et en jouissent pleinement » (Léon Trotsky, 1940).