Les rares images qui nous parviennent de la bande de Gaza sont effroyables. Corps gisant après le bombardement d’un marché, d’une école. Hommes froidement abattus alors qu’ils tentaient de pêcher pour survivre. Enfants qui n’ont plus que la peau sur les os. Cohues autour des distributions de nourriture. Regards de souffrance et de désespoir. Appels au secours.
Depuis que Netanyahou a rompu la trêve, le 18 mars, deux mille habitants ont été tués. Et ceux qui échappent aux bombes sont menacés par la famine car le gouvernement israélien empêche toute nourriture et produits de première nécessité d’entrer à Gaza depuis plus de deux mois. L’armée israélienne en est même à attaquer, en mer, les navires humanitaires qui tentent de ravitailler Gaza !