Carburants : le bal des tartuffes03/12/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/12/une_2992-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C0%2C1279%2C1657_crop_detail.jpg

Leur société

Carburants : le bal des tartuffes

Mercredi 26 novembre, le syndicat patronal de l’industrie pétrolière (UFIP) a annoncé une probable augmentation des prix des carburants au 1er janvier 2026, prétextant un renchérissement du dispositif des certificats d’énergie (CEE).

Cette participation financière aux rénovations impliquant des économies d’énergie est imposée par l’État aux fournisseurs d’électricité, de gaz, de fioul, etc., au nom du principe pollueur- payeur.

Elle devrait, pour 2026, augmenter de deux milliards d’euros et les patrons du pétrole envisagent de la répercuter sur le prix des carburants.

Jordan Bardella est monté au créneau au nom de la défense du consommateur, mais seulement contre l’État et ses taxes, et en se gardant bien de s’en prendre aux magnats du pétrole.

En réponse, le ministère des Finances a proclamé haut et fort que les CEE n’étaient pas un impôt sur les usagers. Il aurait pu dire « pour une fois » vu que deux taxes, la TVA et la TICPE (taxe intérieure sur les produits énergétiques), constituent la moitié du prix des carburants. Et il a ajouté que rien n’obligeait les énergéticiens à répercuter cette hausse sur leurs prix.

Mais les représentants des sociétés énergétiques ont répondu qu’avec un ou deux centimes de marge, ils ne pouvaient pas faire autrement qu’augmenter le litre de carburant de quatre à six centimes !

On les plaindrait presque… surtout TotalEnergies dont le bénéfice net (3,7 milliards de dollars) n’était en hausse « que » de 60 % au troisième trimestre 2025 !

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