Échirolles : un élu municipal condamné03/04/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/04/une_2905-c.jpg.445x577_q85_box-2%2C0%2C713%2C922_crop_detail.jpg

Leur société

Échirolles : un élu municipal condamné

Mohamed Makni, 73 ans, élu municipal d’Échirolles dans la banlieue de Grenoble, par ailleurs connu localement pour son engagement laïque et féministe, s’est retrouvé au tribunal correctionnel pour avoir qualifié les attaques du Hamas du 7 octobre « d’actes de résistance évidents ».

La justice lui a immédiatement reproché de faire rien moins que l’apologie du terrorisme et vient de le condamner à quatre mois de prison avec sursis.

Les élus municipaux et politiques ne lui ont apporté aucun soutien, bien au contraire, laissant sans broncher le maire PCF de la ville lui ôter ses délégations d’adjoint, après son exclusion du PS dont il était membre.

Il faut dire que, sur l’agglomération, l’ex-préfet de l’époque et le CRIF, auto-proclamé représentant de la communauté juive, se sont attelés avec zèle à censurer toute critique de la politique menée par l’État d’Israël et de la répression des Palestiniens. Quatre réunions de soutien aux Palestiniens, dont deux du NPA, ont été interdites au prétexte d’un potentiel risque de troubles à l’ordre public.

Mohamed Makni a fait appel de ce jugement, afin de faire respecter le droit élémentaire de manifester sa solidarité à un peuple opprimé, tout en se démarquant du Hamas dont il a combattu les idées toute sa vie.

En cherchant à museler toute critique, l’État français se fait le complice zélé de la politique colonialiste et terroriste de l’État d’Israël.

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