T2C – Clermont-Ferrand : une grève d’avertissement21/05/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/05/P13-3_Assembl%C3%A9e_des_gr%C3%A9vistes_le_15_mai_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C40%2C800%2C491_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

T2C – Clermont-Ferrand : une grève d’avertissement

Jeudi 15 mai, 70 % des salariés de la T2C (Transports en commun de l’agglomération clermontoise) étaient en grève, dont 83 % des conducteurs. Ils dénonçaient la volonté d’externaliser des services et la mise en place d’une « clause du grand-père ».

Illustration - une grève d’avertissement

Sachant depuis le lundi que la majorité du service serait bloquée, la direction a attendu la veille pour en informer la population. Elle a choisi le bras de fer pour imposer le transfert au privé des services de nettoyage et de médiation – les agents qui aident les usagers dans les bus –, et la disparition d’acquis pour les nouveaux embauchés, la clause du grand-père.

Cette direction est notamment soutenue par François Rage, maire PS de Cournon-d’Auvergne et président du SMTC (Syndicat mixte des transports en commun) de l’agglomération clermontoise, qui gère la T2C. Sa compétence a été déléguée par Clermont Auvergne métropole, dont le socialiste Olivier Bianchi est le président et le maire de Clermont-Ferrand. Autant de « socialistes » qui ne raisonnent que par la recherche de la rentabilité comme n’importe quel patron.

À l’assemblée générale du matin, plus de 400 salariés se sont rassemblés à l’appel des syndicats, contents de se retrouver et de mesurer leur force. Bien que les salariés concernés par ces mesures soient aujourd’hui relativement peu nombreux, tous ont bien conscience qu’ils pourront demain être touchés à leur tour.

Le travail, ainsi que les négociations avec les syndicats, a repris le lendemain. Si l’inquiétude quant à l’avenir a contribué à la mobilisation, la direction est avertie qu’elle devra compter avec tous à l’avenir.

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