Brèves

Un modèle de licencieur

Brève
04/03/2009

L'entreprise Continental qui prévoit de fermer son usine de Clairoix et de laisser sur le carreau plus de mille ouvriers est possédée pour moitié par une riche capitaliste loin de se trouver sur la paille.

Maria-Elisabeth Schaeffler est classée au 104e rang mondial avec une fortune personnelle de 8,5 milliards. Les origines de sa fortune remontent au rachat à bas prix pendant la Seconde guerre mondiale d'une entreprise détenue par un Juif exproprié. Depuis, cette fortune grandit par la rachat d'entreprises plus grandes et leur lessivage pur et simple.

Voici un beau spécimen parmi ceux qui dirigent le monde !

« Les cadres solidaires des grèves »

Brève
03/03/2009

Un article du journal Le Figaro rend compte d'un sondage réalisé auprès des cadres. Selon ce sondage, 58% des cadres "soutiennent les mouvements sociaux".

Le rédacteur de l'article semble surpris et même inquiet. Mais il n'y a rien d'étonnant à ce chiffre. Quel salarié, cadre ou pas, ne se sent pas menacé par l'avalanche d'annonces des suppressions d'emplois ?

La crise à au moins ce mérite : aider à faire comprendre que tous les salariés sont dans une même galère.

Menteurs, voleurs et exploiteurs

Brève
03/03/2009

L'usine Continental de Clairoix, dans l'Oise - la plus grosse entreprise privée de la région de Compiègne avec 1100 salariés - est menacée de fermeture pure et simple.

En septembre 2007, le patron avait forcé les ouvriers à accepter un retour aux 40 heures, au nom d'une « nécessité vitale » et sous prétexte, naturellement, d'éviter la fermeture. Quatorze mois plus tard, presque tous les intérimaires étaient licenciés, sur un total de 200. Et maintenant, c'est de nouveau la fermeture qui est évoquée.

Voilà qui montre une fois de plus ce que valent des promesses de patrons.

Nouveau lundi noir sur les places boursières

Brève
03/03/2009

Lundi 2 mars, les Bourses mondiales ont de nouveau dévissé (- 4,48% à Paris, - 3,5 % à New York, - 3,8% à Tokyo).

Les États déboursent des sommes astronomiques pour renflouer les banques. Cet argent continue d'alimenter la spéculation financière et au final, les Bourses continuent de plonger et les milliards, de partir en fumée.

La crise frappe durement les nantis

Brève
03/03/2009

Le patron du géant du BTP Eiffage, Jean-François Roverato, conscient que tout le monde doit faire des efforts face à la crise, a pris une mesure héroïque : baisser sa propre rémunération de 10%.

Avec un salaire qui n'atteindra que 4 400 euros par jour cette année, le voilà quasiment au bord de la misère. Ça va être dur.

La crise ? Quelle crise ?

Brève
03/03/2009

En février 2007, Christine Lagarde, actuellement ministre de l'Économie, expliquait qu'il n'y avait « pas de crise financière majeure à craindre ». En octobre 2008, en plein krach, elle qualifiait la crise de « simple parenthèse ». En novembre, elle déclarait tabler sur « 90 000 destructions d'emplois en 2008 ». Le 2 mars, elle en prévoit 300 000.

Comme quoi, il n'y a pas besoin d'avoir la moindre compétence pour être ministre de l'Économie - ou d'autre chose d'ailleurs, les ministres étant interchangeables.

Ça s'arrange au PS

Brève
03/03/2009

Vincent Peillon, lieutenant de Ségolène Royal, a été parachuté par Martine Aubry tête de liste aux élections européennes dans la région Sud-Est. Le 1er mars, il expliquait à la presse que cette nomination avait été prise « contre son plein gré ». Le lendemain, le même claironnait que le sud-est était « la seule région où (il) souhaitait aller ».

Quand on cherche une mangeoire, peu importe où se trouve la gamelle.

Les profits des uns, la survie des autres

Brève
03/03/2009

30 milliards de dollars : c'est la somme que l'État américain a débloquée, le 2 mars, pour « sauver » l'assureur AIG, pour la troisième fois au bord de la faillite.

Au même moment, il fallu que 75 États unissent leurs efforts pour promettre... seulement 4,5 milliards de dollars pour reconstruire la bande de Gaza détruite par les bombes israéliennes. Et encore, en y mettant beaucoup de conditions. Les Palestiniens, eux, devront attendre cet argent. S'ils le touchent un jour.

Le public toujours au secours du privé

Brève
02/03/2009

Le futur patron de la banque qui résulte de la fusion Banque populaire et Caisse d'Épargne étant le secrétaire général-adjoint de l'Élysée, cela soulève des protestations. Et contrairement aux affirmations de Sarkozy, la commission de déontologie, qui aurait due être saisie, n'a même pas été consultée.

Il est habituel que des hauts fonctionnaires ou des politiciens passent du service de l'État au service du secteur privé. Et vice-versa.

Mais même sans cela, ils servent de gros intérêts privés. On le voit bien en ce moment quand, pour éponger les pertes abyssales des banques, les "serviteurs de l'État" versent à jet continu des milliards d'argent public dans les coffres des banquiers.

C'est une preuve - une de plus - que cet État, et les hauts fonctionnaires qui le composent, ne sont pas au service de tous, mais exclusivement au service des plus riches !

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