Arbitraire policier 14/05/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/05/arrestation.jpg.420x236_q85_box-0%2C60%2C1280%2C781_crop_detail.jpg

Brève

Arbitraire policier

Illustration - Arbitraire policier

Lors de la dernière manifestation des gilets jaunes à Paris, samedi 11 mai, une enseignante et son mari ont été arrêtés et mis en garde à vue, sous prétexte d' « insulte au président de la république », parce qu'ils portaient une pancarte _ qu'ils avaient d'ailleurs abandonné sur demande de la police au début du rassemblement - que les policiers estimaient diffamatoire à l'égard de Macron .

Depuis le début des manifestations des gilets jaunes, plus de 200 plaintes ont été déposées par des manifestants pour des faits bien plus graves que de simples mots écrits sur une pancarte sans qu'aucune poursuite ne soit engagée contre les policiers. Ce n'est pas « deux poids deux mesures », ce sont là les pratiques ordinaires de l'État pour défendre l'ordre social.

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