Brève

Campagne contre les contrôleurs aériens

Campagne contre les contrôleurs aériens

Une partie de la presse, suite à un article du Parisien, fait mine de s'étonner d'une prime « de suractivité » touchée par une partie des aiguilleurs du ciel, alors que le trafic aérien est resté très limité à cause de la pandémie. Certains qualifient cette prime, de 255 à 550 euros brut par mois, de « juteuse », scandalisés parce qu’elle coûterait 10 millions par an à l’État, mais pas scandalisés que le même État distribue des centaines de milliards au grand patronat depuis des décennies.

Leur indignation consiste à grossir une paille pour tenter de faire oublier la poutre et à désigner comme des privilégiés les salariés un peu moins mal lotis que d’autres.

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