Brève
Dépenses publiques, profits privés
Dans sa déclaration à l’Assemblée, Edouard Philippe, le premier ministre a évoqué la dette publique en la comparant à une « addiction française » et évoqué le « volcan » sur lequel les gouvernements dansent. S’il y a une part de vérité dans cette affirmation c’est que les montagnes de dettes accumulées annoncent de nouvelles catastrophes financières. Mais derrière, il y a une énorme entreprise d’enfumage. Car il oublie de rappeler que ce sont les capitalistes, les grandes entreprises, les banquiers qui ont été les seuls bénéficiaires des centaines de milliards de dettes contractées par l’État, particulièrement depuis la crise de 2007-2008. Et il se prépare à faire payer cette dette par les classes populaires. Pas question !