Gardiens de prison : tâche ingrate et mépris de l'État24/01/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/01/des-gardiens-de-prison-en-greve-manifestent-devant-la-prison-de-fleury-merogis.jpg.420x236_q85_box-0%2C40%2C768%2C471_crop_detail.jpg

Brève

Gardiens de prison : tâche ingrate et mépris de l'État

illustration
Rassemblement devant la prison de Fleury-Mérogis

Devant le refus de la ministre de la Justice d'augmenter leurs salaires et leurs primes, l'une de leurs principales revendications, les gardiens de prisons poursuivent leur mouvement. Chargés par l'État de surveiller des prisonniers toujours plus nombreux, enfermés dans des conditions inhumaines, les gardiens de prisons subissent en première ligne les conséquences de cette brutalité.

Incapables d'enrayer la violence d'une société minée par le chômage et les inégalités, les gouvernements successifs ont multiplié les lois répressives. Ils ont enfermé des malades qui relèvent de l'hôpital psychiatrique. Comble du cynisme, l'État traite à peine mieux les gardiens aux effectifs insuffisants et dont les salaires, ceux de fonctionnaires de catégorie C, sont indignes. Ils ont raison de ne pas l'accepter.

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