Brève
GE : capitalistes licencieurs, politiciens complices
General Electric (GE) n'en finit pas de restructurer pour gagner toujours plus de « compétitivité » donc de profit. En septembre, le groupe annonçait 1 225 suppressions d'emplois en Europe. En Belgique, il veut fermer un site, avec 100 licenciements à la clé. À Belfort, il y a eu trois plans de licenciements en moins d'un an. Mais il y a aussi des réactions : à Villeurbanne, les travailleurs qui produisent des disjoncteurs haute tension sont en grève reconductible depuis le 23 novembre.
En rachetant la partie énergie d'Alstom en 2015, GE avait promis de créer 1 000 emplois en France. On voit ce que valent ces promesses de capitalistes. Il faut dire que l'actuel directeur général de GE France, Hugh Bailey, a été à bonne école : auparavant, il a été conseiller de Macron, alors ministre de l'Économie de Hollande.