Les capitaux s’évadent, mais la société reste prisonnière du capital20/11/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/11/paradis-fiscal-lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C52%2C560%2C368_crop_detail.jpg

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Les capitaux s’évadent, mais la société reste prisonnière du capital

Illustration - Les capitaux s’évadent, mais la société reste prisonnière du capital

Le récent rapport de l’ONG Tax Justice Network indique que l’évasion fiscale vers les paradis fiscaux, dont certains sont situés au cœur même des grandes puissances capitalistes, coûte aux États 427 milliards de dollars par an en impôts non perçus. Un chiffre sans doute très largement sous-estimé tant le secret des affaires et l’opacité du secteur financier empêchent d’en mesurer vraiment l’étendue.

Multinationales et milliardaires déplacent des dizaines de milliers de milliards sans avoir à rendre de compte. Mais même lorsqu’ils paient des impôts, les États leur en reversent une très large part sous forme d’aides directes ou indirectes. Alors l’enjeu n’est pas que ces parasites paient quelques taxes auxquelles ils arrivent à échapper le plus souvent. Il est de les placer sous le contrôle des travailleurs et de les exproprier.

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