Brève
Michelin : menteurs comme des capitalistes
À l'annonce de la fermeture de l'usine Michelin, les travailleurs de la Roche-sur-Yon ont dénoncé les mensonges de leur direction, qui leur avait imposé en 2016 un "pacte d'avenir". En échange d'une hausse de la productivité et du travail le week-end, le patron avait alors promis de maintenir les emplois, voire d'en créer. Michelin n'est pas le premier capitaliste à promettre cela en échange de sacrifices, on l'a vu chez Smart en Moselle, chez Continental à Compiègne...
Les capitalistes utilisent la peur du chômage pour faire accepter des dégradations de conditions de travail, d'horaires ou des baisses de salaires. La loi Macron a légalisé de tels chantages. L'exemple de Michelin montre, une nouvelle fois, que céder au chantage est un piège : les promesses de patrons n'ont pas plus de valeur que leur première chemise.