Migrants de Calais : l'État condamné... à un minimum d'humanité03/11/20152015Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Migrants de Calais : l'État condamné... à un minimum d'humanité

Le tribunal administratif de Lille vient de condamner l'État à faire le minimum pour que les besoins élémentaires des milliers de personnes qui campent dans la "jungle" de Calais, en attente de saisir une opportunité pour se rendre en Grande-Bretagne, ne soient plus ignorés.

Le tribunal a donné une semaine à l'État pour qu'il installe dix points d'eau, cinquante latrines, un ramassage régulier des ordures et au moins un accès pour les services d'urgence. Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, se plaint d'un procès injuste en prétendant qu'il avait déjà décidé de ce minimum humanitaire avant cette condamnation.

Mais la vérité, c'est qu'il a fallu mettre des coups de pied au derrière, judiciaires et autres, au gouvernement pour qu'il finisse par traiter les gens qui essayent de survivre dans cette jungle, comme des êtres humains. A minima !

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