Brève

On n’est pas des moineaux, on ne veut pas des miettes

On n’est pas des moineaux, on ne veut pas des miettes

Quelques patrons français se disent favorables à l'augmentation des impôts des plus riches. « Il s'agit là d'une nécessité, sans cela nous assisterons à une dégradation du climat social » a déclaré Nicolas Théry, le président du Crédit mutuel. C'est qu'avec la crise actuelle, les inégalités et la pauvreté prennent des proportions encore plus abyssales.

Inquiets devant les colères que ces inégalités ne manqueront pas de provoquer, ces patrons proposent, préventivement, que les riches paient un peu plus, pour un temps limité. Pensent-ils sérieusement qu'un petit su-sucre, en supposant même que les richards acceptent de faire ce geste -ce qui est loin d'être fait - suffise pour éteindre la colère populaire ? Ils peuvent toujours rêver !

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