Brève
Renaulution ? Non, RenauLUTTONS !
Le groupe Renault annonce qu’il dévoilera début janvier le contenu de son plan de « redressement » du groupe, que le nouveau patron Luca De Meo a nommé en toute modestie Renaulution.
En guise de révolution, rien de bon à attendre pour les travailleurs : le groupe prévoit 15 000 suppressions de postes dont 4 600 en France, et la fermeture de son site de Flins. En revanche le nouveau boss, lui, s’est attribué une paye qui pourra monter à 5,85 millions annuels…
Pour justifier ces saignées, Renault annonce une perte nette de plus de 7 milliards au premier semestre cette année. Vrai, faux ? Pour les combler, il y aurait une solution simple : piocher dans les 12 milliards de trésorerie du groupe ou dans les 25 milliards de bénéfices dégagés ces dix dernières années.