Dussopt, ministre l'actuelle casse des retraites, répétait avec tout le gouvernement que leur projet allait porter les pensions à 1 200 euros par mois, soit 85 % du Smic. Une somme brute qui ne permet pas de vivre dignement. Or elle est soumise à tellement de conditions que Dussopt a dû concéder qu'elle ne serait touchée, au mieux, que par... 10 000 à 20 000 nouveau retraités par an.
Le cynisme des politiciens qui osent encore parler de réforme juste est sans limite. Il ne peut qu'alimenter la colère et la mobilisation des travailleurs.