Take eat Easy : ce n'est que justice29/11/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/11/Deliveroo-Bikers.jpg.420x236_q85_box-0%2C1%2C620%2C349_crop_detail.jpg

Brève

Take eat Easy : ce n'est que justice

Illustration - Take eat Easy : ce n'est que justice

Pour la première fois en France, la Cour de cassation vient de reconnaître qu'un coursier de la société Take eat Easy, aujourd'hui en liquidation, était un salarié et pas un travailleur indépendant. Cette plate-forme exploitait le travail des livreurs à vélo, à qui elle imposait de prendre le statut autoentrepreneurs. Par géolocalisation, Take eat Easy pistait les livreurs et les sanctionnait quand ils ne rapportaient pas assez. Ils étaient ainsi entièrement subordonnés à Take eat Easy.

La décision de justice ne suffira probablement pas à imposer à Uber et autres Deliveroo le respect des droits des livreurs et leur transformation en salariés, avec les règlements et les protections que cela suppose. Mais c'est un encouragement pour leur combat.

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