Brève
Technival : le choix de la répression
Dans la nuit du 18 au 19 juin, des centaines de gendarmes sont intervenus pour empêcher 1 500 jeunes de tenir un festival de musique techno à Redon en Bretagne. Quadrillage de la ville, puis gaz lacrymogènes et destruction de matériel : les prétendus gardiens de la paix ont frappé fort et un jeune a eu une main arrachée, probablement par une grenade dite de « désencerclement ».
Le technival se voulait un hommage à Steve Maia Caniço, noyé à Nantes lors de la fête de la musique 2019 lorsque des policiers étaient intervenus brutalement pour disperser une foule de danseurs.
Pas de mort cette fois-ci, mais les méthodes répressives sont les mêmes. Pour la mort de Steve, aucun policier à ce jour n’a été condamné. Alors pour une main amputée...