Un policier aux Assises, une fois n’est pas coutume22/05/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/05/desencerclement.jpg.420x236_q85_box-35%2C0%2C587%2C311_crop_detail.jpg

Brève

Un policier aux Assises, une fois n’est pas coutume

Illustration - Un policier aux Assises, une fois n’est pas coutume

En septembre 2016, un militant de Sud, Laurent Théron, perdait son oeil droit suite à l'explosion d'une grenade de désencerclement pendant une manifestation contre la loi Travail. Après deux ans et demi, grâce à sa détermination, il a obtenu qu'un policier soit jugé pour violences volontaires, et devant une cour d'Assise.

Rappelons qu'aucun gendarme n'a été mis en examen pour avoir lancé une grenade tuant Rémi Fraisse en 2014 au barrage de Sivens. Depuis, les forces dites, bien abusivement, de « l'ordre » n'ont cessé de blesser, parfois gravement, des manifestants à coups de grenades ou de LBD.

Un policier sera jugé, peut-être condamné, mais les responsables, dans les sommets de la police, dans les ministères et au gouvernement restent intouchables.

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