Brève
William Saurin : capitalisme glouton
Morte le 30 novembre, l'actionnaire unique du fabriquant de conserve William Saurin, aurait laissé des comptes truqués. Celle qui était la 135e fortune de France aurait menti sur la «bonne santé» de l'entreprise. Ce qui fait dire au repreneur qu'il n'a pas les moyens de garantir les emplois des 3 200 salariés. Pas bégueule, l’État promet qu'il va mettre la main à la poche pour porter secours au groupe. Pour, déclare t-il, sauver des emplois
Mais le gouvernement n'a aucune raison de verser de l'argent public aux nouveaux propriétaires. Il suffirait de prendre sur les 380 millions de fortune personnelle accumulés par cette exploiteuse.
Que l'argent, fruit du travail des salariés, leur revienne, ce serait normal, et juste !