Lutte ouvrière en campagne30/10/20152015Presse/static/common/img/contenu-min.jpg

Article de presse

Sud Ouest - Pays Basque

Lutte ouvrière en campagne

 Tête de liste, Guillaume Perchet a présenté son programme

Guillaume Perchet a lancé sa campagne pour les élections régionales dans le Pays basque en fin de semaine dernière, à Bayonne. Au côté de Mohamed El Marbati, qui se présente sur les Pyrénées-Atlantique, la tête de liste Lutte ouvrière sur la grande région Aquitaine Poitou- Charentes a usé d'une sémantique de combat pour signifier que, pour son mouvement, la lutte de classe n'est pas éteinte.

" Il suffit d'observer l'actualité pour s'en rendre compte. C'est la guerre sociale qu'ils font aux travailleurs. Elle est organisée par le gouvernement, pour le compte du patronat. Mais le cas d'Air France a bien démontré que la lutte des classes est toujours vivace. Nous espérons que cette colère deviendra collective pour que la peur change de camp et que le rapport de force soit inversé. " Pour Guillaume Perchet, le salut ne passe pas forcément par les urnes, même si l'importance du score de LO témoignera de l'ancrage de ses idées dans l'esprit des " travailleurs ".

" Sur le terrain capitaliste "

" Le bulletin de vote permet de s'exprimer, pas de changer les choses. Les travailleurs pourront faire entendre leur colère. " Et à ceux qui ont choisi la voie des extrêmes, la tête de liste régionale espère faire entendre raison : " Que ce soit le Front national ou le Front de gauche, ils jouent tous les deux sur le terrain capitaliste. Ils se prononcent toujours au nom de l'intérêt général, l'intérêt national et régional. Pour nous, il n'y a pas de tout cela. Il n'y a que la lutte des classes. Partout. " Le programme présenté par Lutte ouvrière témoigne de cette volonté de " faire la guerre au patronat ", en imposant l'interdiction des licenciements, l'indexation des salaires et pensions sur les prix et la levée du secret des affaires.

Au niveau local, le candidat souhaite être "les oreilles et la voix des travailleurs au Conseil régional qui n'est qu'une machine à subventionner la bourgeoisie locale ". Guillaume Perchet reviendra à Bayonne le jeudi 3 décembre, pour une réunion publique.

Fabien Jans

 

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