Lutte ouvrière veut occuper le terrain08/06/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/06/laetitia-redoulez-lo-marmande.jpg.420x236_q85_box-56%2C0%2C944%2C500_crop_detail.jpg

Article de presse

Législatives en Lot-et-Garonne

Lutte ouvrière veut occuper le terrain

Illustration - Lutte ouvrière veut occuper le terrain

Extraits :

Quand vous êtes-vous engagée dans le parti ?

Cela fait une douzaine d’années, je dirais. Je n’étais pas pleinement satisfaite du syndicalisme dans lequel je baigne depuis très longtemps. Il n’était pas aussi révolutionnaire que je pensais. Je me suis alors rapprochée sans le savoir de quelqu’un qui avait les mêmes idées que moi et je me suis retrouvée à Lutte ouvrière. La solidarité au sein du mouvement est une façon de fonctionner qui m’a intéressée, tout comme le fait que le parti soit représenté par une femme à chaque élection présidentielle.

Que propose donc Lutte ouvrière ?

Aujourd’hui, ce sont les salaires qui sont fédérateurs, il faut donc se bagarrer pour leur augmentation. Bien sûr, j’ai envie de respirer de l’air pur et que ma fille puisse manger sainement mais nous, citoyens, ne décidons rien sur cela et encore moins quand on n’a pas les moyens face à la flambée des prix. Nous proposons aussi de lever le secret des affaires. Ce qui nous distingue également, c’est de proposer l’ouverture des frontières. Nous avons été outrés de voir qu’il existait des strates entre les Syriens, les Afghans et les Ukrainiens, tantôt considérés comme réfugiés ou immigrés. C’est juste scandaleux donc nous prônons la liberté d’installation partout et pour tous.

Quelles sont vos visées électorales pour le 12 juin ?

Faire croire aux électeurs qu’il existe un grand sauveur, c’est une idée fausse. Je sais que nous n’aurons pas d’élus à l’Assemblée. Nous nous dispatchons pour nous faire entendre le plus possible et pour dire aux gens de renouer avec les luttes. Nous disposons de peu de moyens et nous sommes peu nombreux, ce qui a pour conséquence que, quand nous nous investissons, nous le faisons profondément.

D’ailleurs, malgré l’inflation, le peuple n’est pas forcément dans la rue en ce moment…

Les gens sont financièrement épuisés et la pandémie peut être aussi une des raisons. Nous avons connu beaucoup de répression lors des gilets jaunes. J’étais avec eux pour ce combat et ils ont apprécié qu’on se batte à leurs côtés. Ils m’ont fait mûrir politiquement aussi car je n’ai jamais autant discuté politique que lors de cette période.

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