Chez Tati, comme ailleurs : Aux actionnaires de payer !04/07/20172017Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Chez Tati, comme ailleurs

Aux actionnaires de payer !

Les 8 salariés du magasin Tati à Clermont-Ferrand sont soulagés. Ils ne feront pas partie des licenciés par le repreneur GIFI. Mais ailleurs, GiFi va fermer 31 magasins Tati et supprimer 326 postes.

Tati faisait partie du riche groupe français Eram (1,57 milliard de chiffre d'affaires en 2015) qui a voulu se débarrasser de son enseigne qu'il ne trouvait plus assez rentable. Et GiFi (1,2 milliard de chiffre d'affaires en 2015/2016), en étant désigné repreneur par le tribunal, a fait une bonne affaire, en acquérant une marque, des magasins et des salariés sans devoir investir.

Dans ce Monopoly, ce sont les travailleurs qui en font les frais et les groupes capitalistes alimentent le chômage. Les trusts ne devraient pas pouvoir jeter les salariés à la rue, dont le travail a fait leur fortune. Ils devraient au contraire être obligés de tous les garder, ayant largement les moyens de les reclasser dans leur groupe.

Interdire les licenciements collectifs et obliger les actionnaires à payer de leur poche, c'est un objectif de combat que vont devoir mener tous les travailleurs.

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