Michelin : Cynisme et grand écart
D’après le journal La Montagne, le président de Michelin, Florent Menegaux, estimait en début de la semaine dernière, lors de la présentation de ses vœux à la presse, qu’une meilleure répartition de la richesse était nécessaire, que l’on était « allé trop loin dans les écarts » et que « quand le travail est moins bien rémunéré que le capital, cela pose problème ».
Le lendemain, le groupe annonçait des miettes en guise d’augmentations générales des salaires pour 2023 : 2,8% pour les ouvriers, 1,5% pour les employés et techniciens et 0% pour les cadres. Le tout (ou plutôt le « rien » !) étant assorti d’augmentations individuelles, par définition aléatoires, et d’une prime « liée au pouvoir d’achat » de 700 euros.
D’ici quelques jours, Michelin va annoncer un très bon bilan financier pour 2022… et les « écarts » entre le capital et les les travailleurs vont encore se creuser !
Les discours politiques d’un représentant de la bourgeoisie ne peuvent cacher la réalité de l’exploitation.