SNF – Andrézieux-Bouthéon (Loire) : Le mépris et la morgue d'un patron19/03/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/03/SNF-Andrezieux-2017-1.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C1000%2C563_crop_detail.jpg

Brève

SNF – Andrézieux-Bouthéon (Loire)

Le mépris et la morgue d'un patron

illustration
L'entreprise SNF à Andrézieux-Bouthéon

     Le patron de SNF, René Pich (53ème fortune de France, avec 1,7 milliard d'euros), non content de maintenir à tout prix la production dans l'usine, s'est fendu d'un tract qui dénonce « ceux qui paniquent et se calfeutrent dans leur trou comme des rats », « ceux qui, comme d'habitude, sabotent le travail des autres », et même « ceux qui pensent que c'est une très bonne occasion pour détruire le système capitaliste qui leur donne à manger » !

     Dans un deuxième tract, il explique plus clairement : « si nous perdons des clients, ils ne reviendront pas ». Voilà effectivement sa préoccupation première, et non la santé des salariés, contraints de continuer à travailler, à se changer à 50 dans le même vestiaire ou à travailler à 14 dans la même petite salle d'analyse.

     Dans la droite ligne du gouvernement, relayé par certains médias, qui accuse les gens pour masquer les conséquences de sa politique, ce patron prépare les futures attaques en en accusant à l'avance les travailleurs. Il rajoute ainsi sa petite note bien salée au mépris de classe ambiant. Des syndicats de SNF ayant appelé à des débrayages, pas sûr qu'il l'emporte au paradis des capitalistes !

 

Partager