Avadel - Vénissieux (Rhône) : Les emplois doivent passer avant les actionnaires12/05/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/05/AVADEL_CHIMIE_1_2.jpg.420x236_q85_box-0%2C195%2C4404%2C2673_crop_detail.jpg

Brève

Avadel - Vénissieux (Rhône)

Les emplois doivent passer avant les actionnaires

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Rassemblement des grévistes d'Avadel le 10 mai 2017, avec le soutien de travailleurs de la chimie

     Mercredi 10 mai, la grande majorité des salariés d’Avadel Research ont débrayé et se sont rassemblés devant le site pour protester contre l'annonce de 47 suppressions d'emplois sur 101 postes, dans les labos de recherche et dans les bureaux. Ils ont apprécié que des militants d’usines chimiques et pharmaceutiques proches soient venus les soutenir.

     Pourtant, l’ex-société Flamel, après diverses fusions et acquisitions, est devenue filiale du groupe Avadel Pharmaceuticals, qui va très bien. Le site de Vénissieux conçoit des médicaments à « libération prolongée », mais la production des médicaments est aux Etats-Unis et la société est largement bénéficiaire : 52,5 millions de dollars au 1er trimestre 2017. Mais les actionnaires en veulent toujours plus. Ils ont transféré le siège social en Irlande, pour payer moins d’impôts, et maintenant ils licencient pour « sauvegarder la compétitivité ». Refrain connu.

     Les salariés sont très en colère car ils craignent de ne pas retrouver de travail. Et comme ils ne voient pas comment la recherche pourra progresser avec deux fois moins de monde, ils craignent une fermeture programmée de leur site. L’entreprise n’a pas de syndicats, mais les salariés ont su s’organiser pour faire savoir à la direction que ses mauvais coups ne passeront pas comme ça.

    

    

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