Rhône-Alpes - Santé : Menace sur le registre des malformations congénitales08/06/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/06/depakine_boite_interdiction_femme_encinte.jpg.420x236_q85_box-0%2C124%2C1600%2C1025_crop_detail.jpg

Brève

Rhône-Alpes - Santé

Menace sur le registre des malformations congénitales

Illustration - Menace sur le registre des malformations congénitales

     L’association « Remera », REgistre des Malformations congénitales en Rhône-Alpes, mène un travail de recherche essentiel pour faire le lien entre les malformations pouvant survenir durant la grossesse et l’exposition à des médicaments ou à des facteurs de l’environnement. C’est elle qui a contribué à révéler le scandale de la Dépakine, un antiépileptique produit par Sanofi, qui n’aurait jamais dû être prescrit aux femmes enceintes.

     Aujourd’hui, le ministère de la santé par le biais de l’Inserm, ainsi que la Région dirigée par Wauquiez, arrêtent de le financer. Le budget du Remera devrait tomber à 110 000 euros par an et il risque de fermer. Les grands groupes pharmaceutiques engrangent des profits énormes : 6,7 milliards d’euros rien que pour Sanofi en 2017. Prendre sur ces bénéfices pour financer la surveillance des produits pharmaceutiques, cela devrait être une évidence.

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