Nanotechnologies et méga-profits sur le dos de la population

Depuis plus de 20 ans, les laboratoires de recherche en microélectronique de Grenoble et essentiellement l'entreprise STMicroelectronics bénéficient d'aides quinquennales de l'Europe et de l'État. Le dernier, Nano2022, s’élève à 800 millions d'euros ! Au nom de la Région Auvergne-Rhone-Alpes, Wauquiez vient de proposer 35 millions supplémentaires, tout en sollicitant la Métro de Grenoble pour qu'elle participe à hauteur d'au moins 10 millions. Le prétexte est les supposées créations d'emplois. Or, ces dernières années STMicroelectronics a supprimé des centaines de postes dans ses usines de Crolles et Grenoble et n'en recrée qu'au compte-goutte, souvent précaires. Et si ses actionnaires reçoivent de copieux bénéfices, les salaires y sont quasiment gelés. 

Cet argent public versé à des intérêts privés manque aux services publics utiles à la population comme l’enseignement, la santé, les transports et la culture. Mais de cela ces serviteurs du capital se moquent.