Brève

Municipales à Clermont-Ferrand

Présentation de Marie Savre, tête de liste

Municipales à Clermont-Ferrand : Présentation de Marie Savre, tête de liste
Présentation de Marie Savre, tête de liste

Je suis Marie Savre et je conduis la liste Lutte Ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs sur la ville de Clermont-Ferrand avec mon camarade Dominique Leclair, qui travaille à l’usine Michelin des Gravanches.

Je suis psychologue dans un hôpital psychiatrique. Je travaille en centre médico psychologique et j’y rencontre des personnes qui se débattent avec des revenus de misère et qui subissent la crise et le délitement de plein fouet. D’une façon ou d’une autre, ils sont rejetés par l’organisation sociale ; trop fragiles, ils survivent. Le chômage dans les familles ouvrières c’est le fléau qui détruit tout.

Et de notre côté à l’hôpital, nous devons faire face à des réorganisations ou des économies de personnels, à des listes d’attente pour des hospitalisation, à une pénurie de psychiatres. C’est la course à la rentabilité qui déshumanise tout.

Je rencontre aussi des travailleurs qui n’en peuvent plus du travail, qui n’arrivent plus à se battre pour le quotidien, qui sont sous pression de leurs chefs ou même qui craquent et qui deviennent invalides, ce qui les amènent à des revenus en dessous de 1000 euros pour nourrir leur famille. C’est aussi pour dénoncer toute cette situation que les manifestations et les grèves ont réunis du monde depuis décembre.

Ici, nous vivons dans la ville de la multinationale Michelin qui emploie 10000 salariés mais qui en employait 30000 dans les années 80. Ces pourvoyeurs de chômage n’ont jamais assez de profits. Tous les politiciens du coin applaudissent aux derniers résultats exceptionnels de 1,7 milliard de profit, chiffre sans cesse en hausse. Ce sont des sommes exorbitantes qui sont directement dilapidée dans la poche des actionnaires de Michelin.

Quant aux travailleurs de l’usine, 1% d’augmentation de salaires, moins que la soi-disant hausse des prix de 1,2 % ! Et les fermetures d’usine continuent comme à La Roche sur Yon où 600 travailleurs vont se retrouver sur le carreau.

Ici, le travail dans certains ateliers, sur des machines rafistolées d’année en année est dangereux. Certains travailleurs qui font les 3 X 8, touchent la prime à l’emploi tellement leur salaire est bas. On est loin de l’image idyllique que renvoie la construction de la nouvelle place des Carmes pour le siège social de l’entreprise ; travaux bien entendus subventionnés par la mairie.

Le patron de Michelin, Menegaux a rassuré les politiciens en course aux élections municipales dans la presse : « Il n’y a pas de candidat Michelin et l’entreprise travaillera avec la ville quoi qu’il arrive ».

Alors voter pour la liste Lutte Ouvrière c’est faire entendre notre camp face à ces patrons de droit divin et à tous leurs larbins politiques.

C’est dire que l’argent existe à un pôle de la société et qu’il faudra se battre pour qu’il soit à disposition de nos besoins.

Des élus Lutte Ouvrière dans des communes, serait un point d’appui pour tous ceux qui ne se résignent pas face à la politique de l’état et des capitalistes qu’ils servent.

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